Synopsis Charly MatteĂŻ a tournĂ© la page de son passĂ© de hors la loi. Depuis trois ans, il mĂšne une vie paisible et se consacre Ă  sa femme et ses deux enfants. Pourtant, un matin d'hiver, il est laissĂ© pour mort dans le parking du vieux port Ă  Marseille avec 22 balles dans le corps. kaMVyB1. RĂ©alisateur John Raynold Gideon, Bruce A. Brian Michael de production Walt Disney Pictures, TF1 Films Buena Vista USA 7 mars française 5 aoĂ»t original Jungle 2 42 millions de mondiale USA 59,9 millions de françaises 11 195 entrĂ©es. RĂ©sumĂ©. Michael Cromwell est sur le point de se remarier avec Charlotte mais il doit d’abord aller en Amazonie pour divorcer avec Patricia qu’il n’a pas revu depuis 13 ans. Cette derniĂšre lui apprend qu’il est le pĂšre de Mimi-Siku, ĂągĂ© de 13 ans. Le jeune homme est alors ramenĂ© Ă  New York pour qu’il apprenne Ă  connaĂźtre son pĂšre. Achats. Casting. Michael Cromwell Tim Allen VF GĂ©rard Rinaldi.Mimi-Siku Sam Huntington VF Donald Reignoux.Richard Kempster Martin Short VF Georges Caudron.Charlotte Lolita Davidovich VF CĂ©line Monsarrat.Dr Patricia Cromwell JoBeth Williams VF FrĂ©dĂ©rique Tirmont.Alexei Jovanovic David Ogden Kempster Valerie Mahaffey VF DĂ©borah Perret.Ian Dominic Keating VF Éric Missoffe. En savoir plus. Un indien Ă  New York est le remake du film français Un indien dans la ville de 1994. Une journĂ©e de tournage a complĂštement disparu, les rushes du film ayant Ă©tĂ© oubliĂ©s dans un taxi et ils n’ont jamais Ă©tĂ© retrouvĂ©s. Notre critique de Un indien Ă  New York. Il est rare que les films français aient droit Ă  leur remake US. Pourtant, Un indien Ă  New York reprend une comĂ©die française Un indien dans la ville. Au premier regard, pas de grandes diffĂ©rences entre les deux mĂ©trages. L’histoire est la mĂȘme et ne propose donc pas de grosses nouveautĂ©s forcĂ©ment ici la Tour Eiffel est remplacĂ©e par la Statue de la LibertĂ©. L’humour est toujours prĂ©sent mais ne permet pas ici de gros fous rires. C’est donc bien une comĂ©die sans prises de tĂȘtes mais surtout sans tomber dans le lourdingue malgrĂ© la rĂ©alisation amĂ©ricaine. Le film ne dispose pas de scĂšnes Ă©motionnelles exceptĂ© Ă  la fin, alors que le mĂ©trage est quand mĂȘme montrĂ© le rapprochement entre un pĂšre et son fils. Dommage Ă©galement que l’intrigue secondaire avec une sorte de mafia n’apporte pas grand chose Ă  l’histoire. Tim Allen, Ă©gĂ©rie comique de Disney, remplace Thierry Lhermitte. Il est juste dans son registre et incarne correctement son personnage de pĂšre novice et de bourreau de travail. La surprise du film vient de Sam Huntington qui incarne Mimi-Siku. Le jeune acteur est parfait dans son rĂŽle, mĂ©langeant gentillesse, curiositĂ© et naĂŻvetĂ©. Il vole la vedette Ă  Tim Allen. L’alchimie entre les deux acteurs se ressent et permet d’offrir une relation pĂšre/fils intĂ©ressante mĂȘme si pas assez approfondie. Martin Short est la dĂ©ception du long-mĂ©trage en Ă©tant trop caricatural. Le film se veut peu dĂ©paysant avec le pays d’origine de Mimi-Siku qui n’est pas mis en valeur par le rĂ©alisateur. Quant Ă  New York, heureusement qu’il y a la Statue de la LibertĂ© pour rappeler que l’histoire se passe dans cette ville. Et encore, la scĂšne est tellement rapide qu’on n’en profite pas vraiment. Un indien Ă  New York se laisse regarder sans pour autant rentrer dans les annales. Quatre ans aprĂšs l’imposant succĂšs de Un indien dans la ville, dont Hollywood fit un remake intitulĂ© Un indien Ă  New York, HervĂ© Palud Ă©crit, en compagnie des mĂȘmes coauteurs, Igor Aptekman et Simon MichaĂ«l, le scĂ©nario de Mookie, l’histoire d’une charmante petite guenon savante et parlante qui va obliger deux ĂȘtres que tout oppose, et qui n’auraient jamais dĂ» se rencontrer, Ă  cohabiter ; principe d’innombrables comĂ©dies, de Laurel et Hardy Ă  Pierre Richard et GĂ©rard Depardieu, en passant par les inoubliables Bourvil et de FunĂšs. Ici le couple vedette est des plus extrĂȘmes, constituĂ© qu’il est par Jacques Villeret, en placide moine missionnaire, et Eric Cantona, alias King Eric, en solide boxeur Ă  qui rien ne semble pouvoir rĂ©sister. Sorti le 9 dĂ©cembre 1998, le film Ă©tait produit par Claude Berri qui venait de rĂ©aliser Lucie Aubrac, avec Carole Bouquet et Daniel Auteuil, et s’apprĂȘtait Ă  produire AstĂ©rix et ObĂ©lix contre CĂ©sar, de Claude Zidi. Huit mois plus tĂŽt, Jacques Villeret avait Ă©tĂ© pour beaucoup dans la rĂ©ussite du DĂźner de cons, de Francis Veber – huit millions et demi de spectateurs –, sans oublier que, dans un tout autre genre, un an plus tĂŽt, le 15 dĂ©cembre 1997, il avait Ă©tĂ©, Ă  la tĂ©lĂ©vision, sous la direction de Claude Goretta, Georges Mandel, dans le Dernier Ă©tĂ©, le tĂ©lĂ©film consacrĂ© Ă  cet homme politique français assassinĂ© par la Milice avant la LibĂ©ration. De son cĂŽtĂ©, Eric Cantona avait fait ses dĂ©buts de comĂ©dien en 1995 – deux ans avant de raccrocher dĂ©finitivement les crampons –, avec son frĂšre JoĂ«l, dans le Bonheur est dans le prĂ©, d’Etienne Chatiliez. Un mois avant Mookie, on l’avait, Ă©galement, vu en ambassadeur français auprĂšs de Cate Blanchett, la reine d’Angleterre, dans Elizabeth, la fresque historique et britannique de Shekhar Kapur. Voici donc Mookie, que le magazine TĂ©lĂ©rama, gĂ©nĂ©ralement peu enclin Ă  l’indulgence pour ce genre de comĂ©die Ă  la française » qualifia, cependant, de petite vadrouille ensoleillĂ©e » ! Dans le mĂȘme genre vous pouvez trouver LA CHÈVRE 1981 Egalement au Mexique, autre affrontement entre deux caractĂšres trĂšs opposĂ©s, GĂ©rard Depardieu et Pierre Richard. ou encore LA GRANDE VADROUILLE 1966 Le petit nerveux et le grand naĂŻf, l’un des plus cĂ©lĂšbres duos de comĂ©die. OpposĂ©s et irrĂ©sistibles..